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- Comme pour tous les killies annuels que j’ ai maintenus, j’ ai installé un petit récipient contenant de la tourbe pulpeuse afin que le couple puisse se reproduire et y déposer ses oeufs. Après maintes observations ,du comportement des poissons et observation de la tourbe : aucun oeuf de visible. Mais au cours d’ un changement d’ eau et en siphonnant un peu du sable du fond j’ ai constaté la présence tant attendue d’ oeufs. En insistant et en récupérant la couche superficielle du sable j’ ai pu récolté pas mal d’ oeufs: Le petit récipient destiné à la ponte était totalement ignoré. Maintenant je siphonne régulièrement le fond et la collecte est plutôt bonne. Les oeufs, de taille moyenne, sont pris un à un et placés sur un lit de tourbe légèrement humide ( on dit qu’ il doit avoir la consistance du tabac ) . Le tout est stocké dans un sachet hermétique sans oublier de noter : - - - - Avec ma méthode de collecte je connais exactement la quantité d’ oeufs ensachée. Maintenant c’ est de la patience qu’ il faut au killiphile. En effet, en fonction de la température, le temps d’ incubation varie de 4 à plus de 8 mois. Il est cependant profitable de contrôler régulièrement l’ état d’ avancement de l’ embryon et d’ enlever les oeufs abîmés. On peut considérer Aphyolebias peruensis comme un poisson prolifique. Personnellement je stocke des sachets à différentes températures , ce qui permet d’ avoir des jeunes de différents âges. Dès la naissance les alevins sont capables d’ absorber les nauplies d’ artémias. Comme tous les poissons annuels la croissance est rapide. - - Bien que ne présentant aucune agressivité il est sage de garder ce poisson en bac spécifique. Si dans la nature son espérance de vie est en fonction de la saison sèche et n’ excède pas 8 à 10 mois il est possible de le garder plus d’ un an en captivité. Aphyolebais peruensis peut être recommandé au killiphile désireux de tenter un killi annuel . Il lui faut seulement de la patience. |